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~ Allaitement et jumelles : compatible ?

Bonjour, j’espère que vous allez tous très bien !

Je vous retrouve aujourd’hui pour mon article sur l’allaitement. Vous me l’avez demandé sur Instagram car en effet je vous montrait des photos de biberons et vous avez été quelques uns à ne pas comprendre.

Je vais reprendre tout depuis le départ pour que vous compreniez bien le cheminement.

Quand les filles sont nées, j’ai décidé d’essayer d’allaiter. Je dis essayer car forcément j’appréhendais au cas ou de ne pas y arriver et donc de donner des biberons de lait artificiel. Quand elles sont arrivées Ninon n’arrivait pas à bien prendre le sein et Elena s’énervait dessus et lâchait l’affaire. N’étant pas de gros bébés à la naissance, on ne pouvait pas les laisser « faire » à leurs convenance : elles devaient prendre du poids. Donc au départ ce qu’on a pu faire c’est que pour que Ninon prenne au sein je devais porter un « bout de sein » en plastique (que j’ai toujours). Cela permet une meilleure prise en bouche du mamelon et de cette manière elle peut se nourrir sans trop forcer. Cependant, comme Ninon faisait 2.8kgs, elle n’avait pas la force de faire tout son repas au sein alors on complétait avec du lait artificiel pour bébé préma pour la booster.

Elena elle, cela a été un peu plus difficile. Donc au départ, 2.2kgs, la prise au sein n’était pas vraiment possible. Il s’est alors installé le tire lait dans notre allaitement au bout de deux jours de vie (il est toujours avec nous).

Le tire lait me permettait de tout de même nourrir ma fille qui ne pouvait pas prendre au sein même avec un bout de sein en plastique. En effet, on m’a expliqué que tirer le lait du sein est plus difficile que tirer le lait du biberon. Donc pour la petite on alternait entre mon lait en biberon et du lait artificiel préma (car petit bébé). Au bout de quelques jours 5 il me semble, on nous a fait comprendre que Elena ne buvait pas suffisamment que ce soit de mon lait ou de l’artificiel. Ils ont décidé de lui installer une sonde gastrique. En gros, à chaque repas, on essayait de la faire boire au biberon et si elle ne prenait pas sa dose on la complétait dans la sonde. C’était assez contraignant et cela me faisait beaucoup de mal de la voir avec ça. La pose est très délicate, elle a réussi à se l’enlever une fois seule… Pas évident pour un cœur de jeune maman.

Au bout de quelques jours et des biberons vides qui correspondait pour nous à de petites victoires Elena a pu enlever sa sonde et prenait principalement mon lait.

Comment s’est traduit mon allaitement à l’hôpital ? Je prenais Ninon au sein, je la faisait manger puis à la fin de son repas je tirais mon lait pour sa sœur Elena. Cela a été une des périodes les plus fatigante pour moi car les temps de repas étaient très longs et le repos trop peu présentes.

Quand est ce que je tirais mon lait ? A chaque repas de Ninon donc à l’hôpital c’était toutes les 2h30 /3h. Pour les horaires ça donnait à peut près : 00h, 3h, 6h (on avait le droit de sauter une fois pour tirer le lait afin de dormir un peu plus), 09h, 12h, 15h, 18h, 21h puis cela recommençait.

Si vous avez un bébé tout seul qui prends au sein je dirais que cela doit être plus facile, mais quand vous avez des jumelles qui n’arrivent pas à prendre au sein toutes les deux et qu’il faut compléter après pour qu’elles prennent leurs quantité c’est plus compliqué. Imaginez-vous, à la tété de 3h du matin : Je prends Ninon au sein, elle reste 30min, je vois qu’elle a encore faim, je la complète au biberon. Je prends Elena, je lui donne son biberon, elle ne le finit pas, on lui mets dans la sonde manuellement pour que cela arrive dans son estomac. Vous ajoutez à ça les changes de couches qui n’étaient pas du tout rapide pour moi au départ j’en avait pour environ 1h45 pour m’occuper des filles. Je me recouchait donc par exemple vers 4h45 pour une prochaine tété vers 6h… Et encore, là je n’avait pas tiré mon lait pour le repas d’après d’Elena… Je dormais vraiment très peu à l’hôpital. la nuit peut être grand maximum 4 heures mais bien sur pas d’affilé.

Nous sommes rentrées à la maison à leurs 10ème jour de vie puis l’allaitement à continuer comme on avait l’habitude à l’hôpital : Ninon au sein puis bib si besoin et Elena au bib. Je continuait de tirer mon lait. Puis petit à petit, je dirais que j’ai fait de moins en moins de sein avec Ninon car c’est vrai que cela prends beaucoup plus de temps de prendre un bébé au sein plutôt qu’au biberon et à 3h du matin je n’étais pas là pour faire des câlins mais pour la nourrir.

Je gardais les tétés au sein de la journée mais pas la nuit, puis petit à petit jusqu’à vers 1 mois je dirais qu’elle n’allait que quelques tétés dans la journée au sein.

A partir de 1 mois et 1 jour de vie j’ai introduit le premier biberon de lait artificiel. C’était vraiment dur pour moi, j’étais fatiguée, crevée de donner le sein et de tirer mon lait à côté. Il me fallait un coup de pouce sinon je crois que j’aurais tout arrêter. Le coup de pouce a été les biberons artificiels le soir. Celui-ci nous permettait avec Léo de dormir un tout petit peu plus car le lait artificiel est plus lent à digérer. Le premier biberon pour Ninon qui a toujours plus ou moins bien mangé s’est bien passé. Elena, elle, m’a regardé après avoir bu la première gorgée l’air de dire « c’est quoi ça ? ». La sensation est vite partie et elle ne l’avait faite que la première fois.

Au fur et à mesure des semaines, on est passés à 50% artificiel, 50 % lait maternel. J’étais du coup moins fatiguée par l’allaitement et plus à même de faire d’autres choses et d’être là pour elles.

Aujourd’hui elles ont un peu plus de deux mois je dirais qu’elles sont à 70 % artificiel et 30 % lait maternel. Je ne les prends quasiment plus au sein, je tire simplement mon lait plusieurs fois dans la journée. Cependant il ne faut pas se leurrer, j’ai moins de lait. Après j’ai quand même eu beaucoup de chance jusque là car elles acceptent tout encore maintenant : je peux leur donner le sein, des biberons de mon lait ou des biberons de lait artificiel. Par contre, il faut le dire, elles digèrent un peu moins bien quand c’est de l’artificiel. On voit qu’elles n’ont pas mal quand c’est mon lait.

Dans ma période la plus forte j’ai pu avoir jusqu’à 300ml à chaque fois que je tirais mon lait. maintenant je suis plutôt autour de 150ml comme je ne tire plus autant qu’avant.

Sachant que les filles boivent environ 180ml à chaque biberon pour Ninon et entre 120 et 150 pour Elena, c’est dur de subvenir à tout leurs besoins que avec mon lait.

Je suis déjà très contente du chemin parcouru, je me suis battue pour pouvoir allaiter mes filles et j’en suis très fière. Si je peux vous donner un conseil c’est lâchez prise. Ne perdez pas espoir si votre bébé prends un biberon de lait artificiel. Ne perdez pas espoir si vous n’y arrivez pas tout de suite. Que vous allaitiez 1 jour, 1 semaine, 1 mois, 5 mois c’est bénéfique pour votre bébé. Ne vous en voulez pas pour quoique ce soit, vous faite votre maximum. Et surtout surtout, ne vous mettez pas la pression.

Je suis très heureuse désormais de faire aussi des biberons artificiels et si je n’avais pas réussi à allaiter ce n’aurait pas été un échec, il ne faut pas le prendre comme ça. Tant que votre enfant est en bonne santé peut-importe le lait c’est tout ce qui compte !

Vous faites selon votre envie durant votre grossesse mais aussi selon votre envie au moment voulu. A la base, je pensais que je n’allais pas « vraiment aimé » avoir un enfant au sein. Et en fait je crois que l’allaitement et la maternité m’a changé car j’ai beaucoup apprécié avoir mes enfants au sein, parfois même les deux en même temps !

Je ne sais pas jusqu’où l’allaitement va se poursuivre, mais ce que je sais c’est que je ne me prends pas la tête, je continue de tirer mon lait et de mettre un petit peu mes filles au sein si j’en ressent l’envie et on avance comme ça !

Et vous, êtes-vous attirée par l’allaitement ou non ? Pourquoi ?

~Collab Joli Môme le Mans : Accompagnement périnatal

Bonjour,

J’espère que vous allez tous très bien ! Je vous retrouve aujourd’hui pour un sujet plutôt cool que j’aimerais vous partager aujourd’hui !

Cette semaine j’ai pu vivre un petit moment privilégié dans ma grossesse grâce à la professionnelle Alexia qui a ouvert le premier cabinet d’accompagnement périnatal de Sarthe du nom de Joli Môme.

Pour faire simple, elle peut accompagner les parents dans plusieurs aspects de leur parentalité : (Yoga prénatal, Portage physiologique, massages -femme enceinte, bébés- , hypnose etc…).

Pour une première séance, Alexia m’a conseillé que l’on s’attarde en premier lieu au massage femme enceinte. En effet, étant dans mon 7ème mois de grossesse gémellaire, j’accumule un petit peu de fatigue au fur et à mesure et un massage était la chose qu’il me fallait.

Il faut juste savoir que les massages peuvent être faits à partir du 2ème trimestre de grossesse et ce jusqu’à la naissance.

Elle travaille soit dans son cabinet qui se situe à Changé (72560) ou à domicile. Alexia m’avait gentiment proposé de venir chez moi ce que j’ai bien sur accepté et apprécié !

En effet, en tant que femme enceinte, soit vous allez être plutôt à vous dire « Il faut que je sorte de chez moi, je vais à son cabinet » ou bien au contraire « Je suis mieux dans mon cocon et j’évite de sortir ». Ces deux raisons sont tout aussi justifiables voilà pourquoi elle laisse la possibilité à la cliente de choisir (A voir avec elle avec COVID et confinement).

~Alexia a donc installé ses petites affaires dans mon salon : sa table de massage, des bougies, une enceinte pour l’ambiance sonore, son huile de massage…

Il existe des formules de 30 minutes ou de 1 heure. Lorsque je me suis installée, j’ai vraiment pu profiter d’un moment de détente avec des massages qui m’ont soulagé une partie du dos et c’était vraiment très agréable.

Durant ce massage, j’ai pu passer un superbe moment où je ne pensais qu’au bien fait que cela me procurait dans le dos ainsi qu’à mes filles. Alexia avait d’ailleurs pu voir qu’elles voulaient être de la partie en bougeant dans tous les sens !

Bon, on passera l’épisode où Osia ma chatte maine coon est montée sur la table de massage au niveau de mes pieds ! Hé oui, je ne voulais pas non plus les enfermer une heure juste parce que j’ai été au milieu de la pièce. En soi ce n’était pas dérangeant, au moins on se sentait entouré !

Mon beau Nuage !

Si vous voulez une totale évasion, essayez soit d’éloigner vos animaux ou sinon de vous rendre au cabinet pour couper avec votre maison. Moi cela ne m’a pas dérangé plus que ça, je dirais même que cela me détendait de les savoir pas très loin.

Je pense que cela peut être un moyen pour les personnes stressées de se recentrer sur soi, dans de bonnes conditions et tout en profitant.

Cela peut aussi très bien être un cadeau que l’on peut faire à une femme enceinte de notre entourage (ou à nous-mêmes d’ailleurs !). Alexia préconise de ne pas avoir une grosse activité à la suite du massage car celui-ci délasse pas mal.

Informations concernant le COVID :

Alexia m’a précisé qu’elle allait mettre en place des séances en visio pour le Yoga prénatal, des cycles de massages bébé avec plusieurs séances. L’objectif étant de ne pas laisser les futures et jeunes mamans seules pendant cette période. Elle souhaite proposer des rendez-vous hebdomadaires pour sortir du quotidien et rencontrer « virtuellement »d’autres mamans.

Bien se renseigner auprès d’elle pour tout rendez-vous ou questionnement : soit par téléphone, par email ou directement sur le site internet.

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Infos à retenir : Alexia GAUTIER

Accompagnante périnatal

06.26.97.71.67

82 Bis route de Bois Martin

72560 CHANGE

Le site internet : Jolimome-lemans

Le mail ou la contacter : contact.joli.mome@gmail.com

Instagram : @joli_mome_perinatalite

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C’est en tout cas un joli moment de partage avec mes filles et de bien être que j’ai pu vivre là. Je remercie encore beaucoup Alexia pour tout cela ! Il y aura une suite je pense avec pourquoi pas des séances massages pour nos filles !

Et vous, est-ce qu’une de ces expériences vous plairait ? Avez-vous déjà testé quelque chose ?